WALTER VAN BEIRENDONCK
Bienvenue dans le monde supra imaginaire du plat pays, celui qui est venu des six d’Anvers pour une partie sombre de sadomasochisme. Nous étions venus voir le King et nous avons fini par voir le Kong. Retour sur le monde extraordinaire de la Fashion « Trique ».
Parqués comme des bestiaux de la sphère Fashion, je suis très impressionné par le grand nombre de barbus : un barbu, c’est un barbu. A partir de trois barbus, on appelle cela des barbouzes, non ? Il me donna presque raison, nous pensions voir de la couture masculine, pour finalement rentrer dans un monde étrange et très lointain de l’image que nous nous faisons de l’élégance. Le belge, qui n’est ni de ‘Chambre Syndic-anal’ ni de la « Cambre », nous assène sa création non seulement à grands coups de marteau mais aussi en nous mettant sous perfusion d’un remède contre la constipation, et ainsi transformer la Fashion Week de Paris en gastro-entérite géante. Nous avons vu des hommes qui portaient des pointes et, pourtant, ils n’étaient pas des danseurs de l’Opéra de Paris. Sur leurs figure des masques en vinyle comme pour braquer la Haute Mouture.
Un ersatz de collection à la Rousteing,(c’est peu dire), beau de loin, mais très loin d’être beau. Néanmoins, quand un artiste a épuisé la poésie du laid et la poétique du méphitique, quand il a trifouillé les pendards humains de la Fashion, et qu’après être rentré dans les égouts sociétaux sans botte de vidangeur, Walter le Belge ne vidangera pas, il se contentera d’empester la Fashion globosphère de Paris, tous les égouts sont dans la nature.
Anonymode