TROP ROBOT POUR ÊTRE VRAI

Ce nouveau parfum de Paco Rabanne, qui a la forme d’un robot, nous annonce le troisième millénaire de la parfumerie masculine. Nommé « Phantom », de style « Daft Must », dessiné par Pierre Dinand qui est à l’origine de milliers de flacons de la profession, mais… hush hush… cela se murmure, car, officiellement, c’est Paco Rabanne qui l’aurait dessiné ! Ce changement de forme s’inscrit dans la vision de « Marionnaud » Puig, et dans la maille métallique comme pour d’autres matériaux contemporains que le couturier de l’ère spatiale au cours de sa carrière a utilisé abondamment, « j’en pince pour lui ». Le même qui avait prédit l’écrasement de la station spatiale internationale. Mais de sa maison de St Lunaire (ceci explique peut-être cela), il sucre les étoiles avec une vue imprenable sur la ligne bleue des loges. Pour lire plus cliquer ici

PACO RABANNE MAILLE QUI M’AILLE

Des chevalières en cotte de maille flashy : non, nous ne sommes pas à Domrémy et n’allons pas bouté les Anglais hors de la conciergerie. Un lieu probablement choisit avec justesse par Julien Dossena, vu mes voisines qui ne détonent pas avec les concierges de la rue St-Denis non loin de là.

Mais, le message de Paco Rabanne est devenu grunge dans un tourbillon de chevalerie. Voilà une plongée dans le Royaume de France avec un mixte de tenues de pasteur anglican. Ce sont les créatures magiques que Julien Dossena a évoqué avec sa collection automnale pour Paco Rabanne. Ce Breton de trente huit ans offre une cérémonie d’un chic puissant, avec des cuirs brillants d’influence militaire aux robes de mousseline de soie brodées de fils métalliques.

Il a insufflé une nouvelle vie à la cotte de maille, mais il est vrai qu’il n’y a que Maille qui maille.