LANVIN ANNÉES VINGT

C’est depuis le jardin historique de Yu que Lanvin s’adresse à la planète mode. Sialelli se voit libre de construire chez Lanvin pour ressembler aux débuts de la Gucci Mania très lucrative d’Alessandro Michele. Pour l’Avant-Première parisienne, Sialelli avait présenté dans l’ancienne maison du baron du chocolat, Henri Meunier, un hôtel particulier si étrange qu’il nous donnait l’impression d’entrer dans une maison en pain d’épices.

Lanvin était à son apogée dans l’entre-deux-guerres et était devenu une grande entreprise avec des centaines d’employés, des ateliers, des produits de beauté. Il est intéressant d’observer les pendentifs qui entrent dans cette période, et le créateur nous dit en quatre mots « Art Déco » géométrie et couleurs…Pour lire plus cliquer ici

LANVIN, LE BERCOT MALTESE

Le plaisir nous fait oublier l’existence ; l’ennui nous la fait ressentir. C’est au Centre national de la danse de Pantin dans un bâtiment en béton « amer » que le défilé Lanvin s’est déroulé. Le créateur, issu de la cité phocéenne, dont le nom provient des colons grecs venus de Phocée (Asie Mineure) et qui viennent de découvrir les côtes françaises, évoque sa jeunesse.  Bruno Sialelli donnait un panel d’images de Corto Maltese, cette bande dessinée menée par un marin aventurier. Quand on n’a pas de couture à conter, il faut bien raconter une histoire !

Chemises blanches ornées d’un blason type vieux loup de « ma mère », avec blazers d’officier de la « Narine » ce qui ne sent pas bon, car la bimbo coréenne à côté de moi avait mangé des escargots de « Boulogne ». Chemises à galons et pantalons de petit mousse, le styliste se transforme en pirate des Mers du Sud, voici le vol des mouettes comme pour nous dire  » Vos gueules » par les  « Foutres de Bassan ». Influence nautique qui navigue en sous main comme le buvard, un mélange de skate-border pour contenter tout le monde, et faire le grand écart sur le béton des colonnes du « colosse de robes » …

LANVIN ART ÉPIRRHÉME

La Fashion Week est ainsi imprévisible. C’est dans les jardins du quai Branly là où actuellement on vous propose une exposition « Palace Paradis » sur les offrandes funéraires en papier à Taiwan, espérons que cela ne soit pas un ‘bigre de papier’, pour la présentation qui se joue pour la maison Lanvin.

J’avais bien pensé qu’au quai Branly, j’aurai rencontré quelques branleurs, et effectivement les décolorés du cerveau étaient au rendez-vous , et c’est goutte-à-goutte que les mannequins commencent à défiler devant nous, et la pluie redoublant, nous nous nichons sous des parapluies transparents au logo de la marque et dans des imperméables en plastique prêtés pour la circonstance (bonjour le fashion pact!!), et qui laissait transparaître notre énervement devant ce temps de chien.

Les aficionados d’ailleurs commencent a se plaindre à Pascal Marrant car la pluie qui tombe en cascade abîme leur téléphone portable et leur tablette, sans penser un instant que cette pluie salvatrice rendrait les agriculteurs aussi heureux que les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux.