BREAKING NEWS KENZO DIED IN PARIS

Pendant un instant, le temps se figea, puis, il reprit son envol. Quand les services de sécurité s’aperçurent qu’elle ne faisait pas partie du protocole, ils la stoppèrent à 2 mètres de Jacques Mouclier. Elle criait quelque chose en Japonais que celui-ci ne comprenait pas .

« Que dit-elle » demanda-t-il à sa traductrice : « Merci pour mon fils, Monsieur Mouclier ».

KENZO UN VESPA CHIENNE

Le logo était une abeille et nous avions pensé que nous allions voir du Guerlain. Malheureusement, nous avons fini par avoir le bourdon. C’était la présentation de la collection du plus tranquille comme Baptiste des couturiers, au Luxembourg, entendez par là dans le parc et non pas le pays dans lequel la société a son siège social. Comme un message que le créateur nous enverrait : Stop, Livrez à moi-même – Stop, colis perdu – Stop…

KENZO TRANQUILLE COMME BATISTA

Qui se souvient de l’ADN Kenzo : de ses couleurs emblématiques et de sa couture inimitable ? Olivier Baptista nous propose une nouvelle forme travaillée pour la circonstance et ses débuts dans sa nouvelle fonction de la maison de l’homme de Tokyo. Sa première maison s’appelait « Jungle jap » transformée par la suite en « Kenzo », « un beau Fumet ». Ce créateur est né dans une ville de la préfecture de Hyōgo au Japon, célèbre pour son château, mais cela tout le monde de ma mode s’en fout un peu.

Le portugais, lui, c’est l’architecture qui l’avait attirée en premier, mais c’est en tombant sur un livre de Balenciaga qu’il décide de changer de voie, et d’entrer à l’université de mode et de design de Kingston à Londres, heureusement il n’est pas tomber sur une vidéo de Muss Mayer. Diplôme en « moche », il travaille en tant que styliste pour Max Mara, Christophe Lemaire et Cerruti. Il aurait pu devenir architecte mais « l’angoisse de passer six ans à construire un immeuble » a eu raison de son enthousiasme, il préféra donc l’angoisse de créer quatre collections par an.