Étiquette : Jean Paul Gaultier
DOC MARTENS SOIGNE LA MARQUE GAULTIER
Ce qui rend cette collection si magique, si juste, c’est la qualité Haute Couture qu’il faut retenir. Lors du défilé Jean Paul Gaultier, Martens nous a offert un joyeux exercice d’évasion de ce que l’on peut faire lorsqu’on se laisse aller dans les ateliers de l’ex-trublion de la mode, avec un créateur, très, très créatif et super inventif.
Toutes les silhouettes sont corsetées, un clin d’oeil à l’ADN de la maison et de nombreuses robes ont une longue traine, évoquant les sirènes pour un thème marin cher a l’amoureux de la marinière, se déployant. Pour lire plus cliquer ici
L’ADIEU A L’ARÈNE GAULTIER
De l’enfant terrible de la mode, il est passé à l’enfant pénible de la mode ! Voici le dernier défilé de Jean Paul Gaultier nous dit-on dans les médias, mais tout le monde oublie que son dernier défilé digne de ce nom était il y a déjà 20 ans ! Celui-ci a rameuté toutes les mamies et anciens mannequins et égéries à la retraite pour une rétrospective d’un show de la mort, comme si Ramses avait organisé sa momification.
En réalité, Mariano Puig a dit « assez c’est assez ! » car c’est bien beau de faire des collections de Haute Couture pour le fun, mais quand le prêt-à-porter n’est pas là pour le rentabiliser il y a un moment où l’homme d’affaires Catalan a mis le Hola ou le Olé, c’est selon ! Mais chut ! Ne le dites à personne car ceux qui lisent les images de Vogue et de l’Officiel ne comprendront pas! Et que fera t-il quand son cœur s’arrêtera de battre ? Probablement il se verra attribuer son nom sur une artère, un comble ! Une artère pour quelqu’un qui n’a pas de cœur.
UN FICHIER JPG CORROMPU
Pour le recyclage, Jean-Paul s’y connaît ! Il a recyclé les idées des autres toute sa vie, et concernant les trompe-l’œil, déjà à l’époque, il avait plagié Vasarely, tellement magique. Devant des Bimbos incultent, il s’en attribue les dessins, mais au « Front Row » de ces donzelles qui va comprendre que c’est l’artiste de génie Victor Vasarely dont il s’agit ! Des trompe-l’œil sur la fourrure pour mieux la promouvoir, trompe-l’œil est le mot juste d’une collection qui trompe non seulement la vue mais également, les gogos archi friqués qui viennent pour le show.
Maudit soit le « Couseur », dont la preuve sortant de son aiguille, tenaille la mode sans rime malgré Minerve. De ses lourds Nogent, martelant le bon sens, il a fait de la couture une prose en douze pieds alors qu’il faudrait compter en « verres ». J’ai assez de courage pour regarder au-dessous de moi, et cela me donne une mauvaise envie de décrire les modèles comme ils sont : des vêtements de « Couture être » affamés qui déforment le métier en fripier plagiaire et tartuffe achevé.