SHUTING QUI ?
Voilà, sans aucun doute, un semblant d’essai de création pour attirer l’attention sur une couture qui n’en vaut pas la peine. Une copie de Laura Ashley qui se serait accouplée avec Loulou de la Falaise en 1970 qui a fait les archives de vieux mag d’Elle, une confrontation entre la force d’un désir et la fragilité d’une technique non adossée à la sécurité d’un savoir. Le torse bombé comme le bréchet de certains oiseaux, on imagine le clapotement sournois d’un égout qui sert de déversoir au vêtement toujours plus moche dans une Chine millénaire où le Manneken-Pis aurait donné quelques conseils de La Cambre.
Cette chinoise Belge s’éparpille dans une gerbe de gouttelettes qui s’accrochent au veston et qui baignent dans un doute abyssal, elle doit commencer par une tentative de se convaincre elle-même de la nécessité de son travail.
Son inspiration est un labeur quotidien qui fonctionne comme un muscle, mais là, pas de muscle, pas de couture rien que des combinaisons rappelant les tenues de Star Trek provenant de la planète flower qui n’est pas power. Mais, à la question : « A telle peur de produire une collection ? Elle répond non ! Alors, je lui répondrai par la réplique célèbre de Sarah Bernhardt sur la peur de bien faire : “Rassurez-vous, cela viendra avec le talent !”
Anonymode