PAULA KNORR DE LA SOUPE

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Les riches douairières nouvellement promues par leur fortune, venant sans leurs sigisbées, arrivent dans le Royaume, qui, aujourd’hui, est plus anus qu’uni. Elles sont venues couronner le chic de la Morbide Albion. Une femme, à ma gauche de la famille « Ding Ding », habillée dans une robe d’un grand bidouilleur de couturier, robe qu’elle avait dû enfiler à l’aide d’un chausse-pied, faisait de la promotion pour le bibendum Michelin en bousculant au passage les people déjà assis.

Il y avait foule de chinoiseries dans la salle, venir scruter une des créatrices de mode les plus en muffle de la mode British. C’est vous dire !!!  Paula fait trembler les femmes de bonheur et n’ont qu’une envie : se faire Paularder. Comme une vague jaune et un désir de fleuve de la même couleur, la Tamise se fait Mékong et se jette dans une rivière mais de diamants, là où les amants vous harcèlent toute une nuit comme autrefois.

Mais, au même titre que l’ennui de la féodalité provoqua la révolution française, cette créatrice de bonne « famine », le bluff sur le toit, mais surtout sur le moi, égocentrique et misérable de vision, elle rafistole les vêtements avec les fils du  téléphone et coud avec des gants de boxe ayant la haine de la beauté, une haine sournoise et basse des âmes qui vous pousse au ridicule du geste couture et à l’outrance de s’appeler couturier.

Ma voisine, elle, qui ne créera jamais rien de son cerveau, n’en n’ayant pas, utilise son téléphone comme machine à mitrailler les bimbos en ruth, un Samsung qui a plus d’humanité et d’intelligence que son auguste propriétaire qui papote à tout rompre comme un professeur bègue pour des répétitions.

Je suis allé au-delà de l’ennui, et je pense que, jadis, la machinerie de la torture des religieux aurait été plus douce. Quand à Paula, elle sera plus enclin à hériter de La Poste, plutôt que d’hériter de la postérité.

Anonymode