MOSCHINO MILAN 2019

Non classé

C’est une petite lueur qui chatouille le plus profond de mon être au cœur de Milan. C’est la douceur et la chaleur de la caresse du beau qui, comme un rayon vert, chatoient comme une étoile dans le ciel. Une ambiance qui m’enveloppe de plénitude et me transporte d’allégresse, un joli petit nuage multicolore ouaté qui me berce et me surprend pour une collection qui impressionne et donne toute sa puissance de douceur comme si j’avais plongé dans un océan de coton.

Comme un dessin inachevé et comme un air de Flamenco, mot qui provient des termes arabes felah-menkoub, qui signifie « paysan errant » nous voilà plongé au cœur de Cadix et de Cordoue, à Milan, aux confins de trois religions, arabo-musulmane, juive et andalouse chrétienne, pour une collection tellement inspirante qu’elle nous transporte dans un autre monde.

Je croyais voir à chaque passage un nouveau dessin : les hanches d’Antiope au buste d’Aniya la Gitana, où sa taille faisait ressortir ses hanches. Les lampes, s’étant résignées à mourir, pour laisser la collection se dérouler comme un foyer, illuminaient la cambre, un flamboyant soupir, qui inondait de pastel cette mode si triste habituellement, un instant de bonheur magique que seuls quelques uns ont pu vivre. J espère avoir pu avec mes mots relater cette ambiance si indescriptible.

Anonymode

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