MAX MARA EN LIGNE DE CACHEMIRE

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Mon cœur s’engouffre dans les montagnes russes du chic, là où le divin moqueur, qui chante usuellement à Paris, chante aujourd’hui à Berlin. Un Max qui, au cœur d’une boîte à bijoux, dépose ici quelques robes et tailleurs chinés pour l’éternité à l’usage de ces dames. Comment parler de la beauté de ces robes « violées » aux années 70 et, en parcourant la forêt de livres sur la mode que je possède, je descends jusqu’aux portes de l’indescriptible, là où les poètes couture offrent l’équivalent de Rimbaud, où les archipels sidéraux de Vigny vous emportent dans un  voyage entre Baudelaire et Hugo, dans un poème particulier, celui de la mode et du « freaks of nature » dans toute son œuvre.

Parmi ces frimousses si douces, brillent des divinités en cachemire toutes fluide. Elles brûlent les yeux, et je regarde chaque jambe céleste aux couleurs vermeil. Elles flambent comme une torche d’Hyménée. Des messieurs, pleins de respect, semblent venus d’Autriche pour voir ce spectacle avec leur manteaux hongrois, et aux visibles mousseline transparentes laissant deux petits mamelons pointés, une clameur vient du  fond des abîmes, semblant dire : j’aime. Un point c’est tout.

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