MARY KATRANTZOU LONDON 2019

BREAKING MODE, FASHION WEEK LONDON 2019

Il y a d’abord l’air, qui comme un souffle court, pourrait d’une force déraciner la plus grande des tours de Canary Wharf. Il y a le feu jaune qui réchauffe le cœur, et, puis la terre solide et forte, et pour finir l’eau de source ou de mer, qu’importe, si elle est notre mère à tous «terre, air, feu et eau». Le thème du spectacle de la femme née dans la patrie de Périclès, nous montre une palette de couleurs arc-en-ciel avec une utilisation exubérante de volants et de plumes, : un clin d’œil à la couture des Anglo-sans-façon des années 70 et 80.

Bizarrement, les pièces les plus extravagantes de cette collection sont les plus commerciales, telles que les robes multicolores intensément perlées, noyées dans des motifs tourbillonnants de fleurs. À une époque où la production de masse fait de moins en moins place à un travail soigné, qui demande temps et abnégation, la créatrice prend le contre-pied et prouve bien que les clientes fortunées sont en quête de rareté.

La protégée de Ralph Toledano est un savant mélange de culture, légèreté et de sophistication, Mary produit sûrement sa meilleure collection, en tout cas, la plus commerciale. Après les reproductions des colonnes de Buren et des colonnes grecques, voici la théorie des quatre éléments, un thème qui provient encore de la Grèce Antique. Mais, n’est ce pas la meilleure façon de décrire et d’analyser le monde ? Un poème couture de Charles Baudelaire et de ses Fleurs du Mal.

Architecte de sa féerie, la créatrice réalise un océan dompté où même la couleur noire semblait fournir un clair irisé par un rayon cristallisé. Un astre vestige du soleil qui illumine Londres et les podiums, la puissance du féminin et le pouvoir du regard, l’importance des éléments, Mary se présente comme le cinquième élément de la couture.

Anonymode

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