MARGIELA INGLOURIOUS BASTARDS
Une nostalgie étincelante des années 40 avec une vision perverse se « Mami fesse ». de l’infirmière celle que l’on appelait ces « anges blancs » qui ont donné de leur temps et toute leur énergie pour transporter les malades, les soigner et les accompagner sous les bombes. Au fur et à mesure que les souvenirs sont filtrés par le temps John Galliano, directeur créatif, veut se lancer dans ce processus d’élaboration des codes des années 40 en les remaniant avec un langage à l’ère du numérique.
Le passé, le présent et l’avenir reconnectés aux infirmières et aux officiers de l’armée des années « Lili Marlène ». Montage et démontage de la garde-robe des habitués de la taverne du film « Inglourious Bastards » : le trench en cuir militaire se transforme en corset, une veste Perfecto élargie pour les nonnes modernes et des robes féminines volantes pour les artistes de Marlène Dietrich.
La touche du créateur et la maîtrise de l’atelier dans la construction des modèles sont toujours parfaites. John nous parle du fond d’un rêve comme une femme qui parlerait au passé, ses robes flottent comme des flots sans nombre que captive son destin et qui couvre sans éteindre son cœur toujours vaillant. Je suis comme cet esprit qui songe, et chante loin du bruit et des étoiles de la nuit provoqué par un nuage charmant, comme si un fantôme laisse entrevoir ces « Dames blanches » qui autrefois, parmi le sang rouge de la guerre, soignent les plaies pour apaiser le quotidien.
Anonymode