LE MASQUE DE LA PUDEUR
Ce masque qui devient celui de la rigueur et qui trône dans les rues de Paname comme si un coquillage pouvait protéger une perle de son éclat : une des plus belles armes des femmes dissimulées sous un amas de fibres. Des draperies noires qui claquaient en se confondant avec les T-shirts arboraient une inscription en blanc qui ressortait sur fond noir : « Black Lives Matter ». Les femmes avec leur masque multicolore, laissant apparaître leurs yeux de biche, qui faisaient disparaître leur sourire carnassier sous la soie imposée à leur visage. Sous ces masques, elles étaient plus belles les unes que les autres, comme des perles fragiles. Elles rayonnaient comme ces rayons du soleil qui se couchent sur l’Occident,
Que les femmes sont belles quand, tout masque dehors, elle défile d’un seul homme. Elles sont comme une explosion nous lançant leur bonjour ! Nous qui préférerions leur dire bonsoir pour aller se coucher dans un grand et glorieux rêve ! Irrésistible nuit qui avait établi son empire dans la noirceur de sa peau et que la nuit avait transformé en frisson humide d’imaginaire, qui me remplie encore plein de bonheur.
Même si la poésie est morte depuis bien longtemps. Parfois, je me me souviens de ce petit garçon, que j’étais, terrorisé par les autres et qui s’enfuyait dans » le château de ma mère », le vol d’Icare sans cesse renouvelé pour oublier les serpents qui sifflaient au-dessus de ma tête comme un mauvais présage. Que les femmes sont belles en ce jour, un masque sur le visage qui rend les yeux de celles-ci plus expressifs encore, et surtout toujours plus humains.
Anonymode