LE BAL NAIN DE LA MODE

BREAKING MODE, BREAKING NEWS

Olivier Rousteing à l’Opéra de Paris, un comble pour un créateur qui ne connaît que les noces de « figuraux » et qui, au seul nom des noces, pensait que le journal avait été racheté par un grand groupe de presse. Toutefois, en bon florentin, et pour trouver une crédibilité, on cherche un lieu pour sa présentation qui va lui donner une légitimité. Voici Monsieur Protons de la Fashion à la sauce courtisane, raclant les caniveaux pour entasser les bimbos de la télé-réalité, et grâce aux « Karda Chiante » et Consorts, stars des médias sociaux, le voilà propulsé aux anonymes des précieux affables. Même Kylie Jenner a lâché le coutumier, et en fin de compte, la frénésie médiatique promise ne s’est pas concrétisée, elle qui devait superviser le maquillage au show de ce vendredi, a annulé sa participation. Est-ce un problème d’argent, de contrat ou une maladie diplomatique l’ayant cloué comme le « Christ » sur la croix de la bannière, peu importe !

Impuissant à la couture, il lut un jour le livre de Monsieur Grumler et pensa qu’il pouvait lui aussi mégoter autant sur cette profession et son patrimoine. Voilà bien une tâche héroïque et naïve : s’employer à lessiver l’âme populaire de ces demi-mondaines pour en faire des bourgeoises d’Aubervilliers de salon.

Une collection de copistes ou de confrères, c’est selon les magazines. Entre Paco Rabanne, Cardin, Mugler et Montana d’antan, il joue avec les mobiles d’Alexander Calder qu’il prend pour des girouettes.  Essayez de laisser une trace dans ce monde, avec sa copine Roitelet, est la hantise et le désir de son éphémère passage sur cette terre, mais la seule trace qu’il laissera, sera brune que son mignon aura laissé au matin, parti dés l’aube pour que ses parents ignorent sa gestualité.

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