L’AGONIE OUVRE AUX HYMNES SA LÈVRE

BREAKING NEWS, PARIS HAUTE COUTURE 2019, pfw

Dans la douleur de ce monde, celui qui partage ma vie, et qui a pris possession de mon corps et de ma mélancolie, celui qui durant des heures entières alimente une douce folie de suicide, une inlassable idée de vengeance contre des ombres, des humains terrifiants et mystificateurs. Toi lueur morbide qui vient hanter mes nuits, que cette souffrance et que seul un sourire peut atténuer cette gangrène. Toi haut le cœur qui revient sans cesse comme une marée languissante, une nostalgie qui perdure au bord des fêtes de Noël. Comme une bave qui inlassablement parcourt et pourrit mon corps et mon esprit si fragile qui émet d’infinie soupir de tristesse.

Combien de fois en silence, j’ai espéré que cela s’arrête, demandant de supprimer de ma mémoire tous ces corps meurtries de mes songes, et enfin échapper aux lois que tu m’imposes. Si contraignante et si dérisoire, maladie pour le cosmos, comme un trou noir qui avale notre société, cette douleur devenue mon ennemie de chaque jour, mon corps est à toi dorénavant. J’ai peur de ces longues soirées d’hiver qui finiront en un carnage toujours plus violent auquel nous finirons par nous habituer. Une guerre de 100 ans a commencé et durera 1 000 ans, par la faute de quelques amas de glaires sorties d’incubateurs à diarrhée.

Un monde si étrange et si pénible que même dans la pays le plus beau de la terre, celui de Voltaire et de Jean-Jacques Rousseau, je n’arrive pas à être heureux, comme si le malheur appelait tous les jours la mort à son secours. Je pleurs en silence tous mes aïeux du genre humain.

Anonymode

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