LACOSTE ACCOSTE A PARIS

BREAKING MODE, PARIS FASHION WEEK 2018, pfw

J’accoste dans les jardins des ‘huileries’ pour le retour de la marque. Espérons que cela ne soit pas low-cost plutôt que Lacoste ! La Vicomtesse de Croque-Odile était présente à mes côtés. Une mallette en croco dans une vitrine, alors que le capitaine de la Coupe Davis lui aurait promis une valise en alligator et un journaliste au courant qui finalement le surnomma « l’alligator » d’où le nom de la marque aujourd’hui. Une erreur car les alligators ne sont présents qu’en Floride.

Comme un mandat postal, le retour à Paris de la marque a engendré un attente très grande, et, au final, nous n’avons vu qu’un « coucou suisse aphone ». Vous savez celui qui fait son nid dans les maisons des autres. Felipe Oliveira Baptista, après avoir insufflé à ses collections le style sportswear new-yorkais, la maison revient au source de son ADN français en foulant à nouveau le catwalk parisien pour revendiquer son style à la française, un retour au « sourd » car je ne vois rien de nouveau dans ce crocodile plus let que net.
Les patrons peuvent, tout au plus espérer, qu’un jour un curieux ou un raffiné, c’est selon, rentre dans une de leurs boutiques pour acheter quelques vêtements non excentriques. Ce cabrions blafard badine impunément et aussi effrontément avec certaines lois fatales de la couture qu’il faut malheureusement subir lâchement, mais dont il ne faut pas déplier non plus, la flagornerie intellectuelle.

Surmener ainsi son corps mais, surtout son esprit, donne une nuit qui se fait dans le cerveau : le sang devient eau dans les veines, il ne reste d’un homme qu’un morceau de chair épaisse et fadasse comme un lot de viande soufflé qui tressaute et tremblote dans l’insensibilité d’une agonie piteuse. Vous avez voulu aller à New York, alors restez-y maintenant.

Anonymode

 

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