LA MODE OUTIL DE DÉMOCRATIE

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Pour sa onzième édition, la Fashion Forward Dubai a fermé ses portes samedi dernier. La capitale du désert des Pharaons de l’Or Noir est devenue l’une des plaques tournantes du style. C’est aussi un phare de la culture et de la modernité pour tout le Moyen-Orient, à une époque où des pays voisins comme l’Arabie Saoudite diversifient leur économie en faisant des progrès modestes vers l’égalité des sexes.

Dubaï, nouveau phare d’Alexandrie, s’est positionnée, dès le début, comme la capitale du luxe car l’indice des dépenses des produits du Seigneur des Arnault, dans cette région, est très élevé. Cependant, le concept de luxe change constamment et, le luxe signifie être confortable dans ses propres chaussures, mais Dubaï, c’est aussi un lieu où une femme peut être indépendante.

Au milieu des troubles sociaux politiques au Liban, la Fashion Week s’est clôturée en brandissant le drapeau Libanais prôné par un groupe de mannequins. Du jamais vu ! La créatrice palestinienne Reema Al Banna a fait sa première apparition à Dubaï avec sa marque Reemami, un message qui se veut politique.

La durabilité était également primordiale lors de cet événement de quatre jours. Farah Wali, une créatrice de 24 ans, née à Dubaï, élevée au Caire et basée à Florence, est aussi la première et la plus jeune femme égyptienne à gagner un concours de la mode au Moyen-Orient en 2018. Elle présentait un éventail d’imprimés écologiques et des tricots fait main,magnifiquement fabriqués en Toscane.

Les Arabes sont devenus de plus en plus cosmopolites et ouverts d’esprit en terme de style de vie, car ils sont de grands voyageurs. Leur approche de la mode évolue. C’est pourquoi Dubaï est un nid idéal pour les créateurs de marques. Espérons que les pays voisins suivent ce mouvement. La démocratie a toujours besoin de soutien, et le meilleur soutien pour une démocratie ne peut venir que d’autres démocraties.

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