JULIE DE LIBRAN

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Ayant fait ses armes chez Gianfranco Ferré, Versace, Prada et Louis Vuitton, « soit-disant », on aurait pu penser voir de l’excellence devant ce parcours.  Ayant vécu trop longtemps en Californie, sa couture tombe comme les Kardashians, « bien chiante », et les gens de goût ne faisaient pas partie de la présentation de cette bouchère de la couture, que je ne souhaite pas « Meat » her. Encore une créatrice douée seulement en 140 caractères, poétesse de mode qui nous donne sa prose où les vers s’y sont déjà mis. Une nature moyenne qui aspire au grand sans pouvoir l’atteindre. Voilà ce que nous propose la Chambre pour remplacer Karl !

Ceux qui ont fait ce choix doivent se mordre certainement les doigts. Une créatrice qui rafistole le romantisme avec les fils du téléphone, dans un style plus dynamo que dynamique. Voilà une des « Baux de Provence » on aurait pu penser qu’elle s’y connaissait sur le Beaux, mais il n’en est rien. Une inconnue de Paname, version sainteté de la vie qui se retrouve au calendrier, un miracle « Faute Couture », fantastique roman de « Cou-Gare », plein de fleurs colorées et de sirènes cherchant les fées à la « Chambre Indic Banal ».

Une pantalonnade, sans dieu ni maître, « même nageur ». Dans votre flagrant délire, vous n’avez embarqué personne. N’oubliez jamais qu’il faut porter le chaos en soi pour pouvoir donner naissance à une étoile couture. Pour l’instant, et pour cette première collection, les latrines sont à elle seule votre propre horizon.

Anonymode