JACQUEMUS, LA CASTA DEL PAPEL

BREAKING NEWS

Voici le plus créatif des stylistes porté au pinacle, en son temps par Didier Grumler, son mentor, qui nous donna rendez-vous à la défense sachant que les transports sont compliqués mais espérant peut-être que nous serions dans l’impossibilité d’y « vomir ». Voici le premier mannequin star perdu des années 80 née à Lumio en Corse, pour présenter la première robe sable comme le désert de « Gatsby » qui n’est pas magnifique.

J’ai toujours aimé le désert, on s’assoit sur une dune, on ne voit rien, on n’entend rien, et cependant quelque chose rayonne en silence, mais là, à la Défense Arena, rien ne se passa avec les robes couleur sable de « Jacques Moche ». La « Porte » de la création ne s’est pas ouverte, et comme le Rousteing de pacotille, le style Jacquemus s’imposa devant nous fade et avec le mépris hautain pour l’harmonie en diffusant des robes à bimbos pour cagoles. Comme une syntaxe qui racle la gorge, et qui, au plus haut du palais, me donna l’impression d’une chose coincée que l’on ne peut se décider à dégurgiter.

Quelle réponse fera l’histoire à ses trente ans de Florentinisme, vous êtes bien grand, Monsieur, dans la bouche des « Pages » et des « Grumler », mais le monde est plus grand encore et, en tout cas, assez grand pour que l’on vous y invite à marcher longtemps et ainsi que l’on puisse ne vous rencontrer jamais. N’imaginez pas un instant le remplir comme un St Laurent et si vous continuez ainsi celui-ci vous oubliera à jamais dans les limbes où beaucoup d’autres sont venus s’y plonger pour y disparaître à jamais, vous êtes un peintre de la Provence qui continue croûte que croûte.

Anonymode