HERMÈS HOMME 2019

PARIS FASHION WEEK 2019, pfw

Souvenir probablement de son petit Caucase ! Voici la plus mauvaise collection de la Fashion Week masculine, Hermès ou la collection des neurones en mode chômage.  C’est devenu une habitude chez les créateurs qui sortent des écoles de la Chambre Syndicale de vous donner quelques mots de couture sans savoir parler, et en faisant au passage des fautes flagrantes de goût que l’on apprend à ne pas faire dans les écoles dignes de ce nom. Des têtes mal faites, et barbares effroyables au féminin en manque de style couture.

Chacals de la mode posthume, la créatrice nous donne sa triste besogne et quand elle s’essaie au chant du cygne, c’est le style d’un banlieusard que l’on aperçoit. Le vol d’Icare ne dépassant pas trois centimètres et qui a pour soleil l’ombre du néant. Et malgré le fait qu’elle singe d’autres concepts sans parvenir à les imiter, c’est l’effet mécanique dont on parle, depuis plusieurs mois, la transformation des créateurs en styliste maison à l’image de leurs patrons, des hommes sans culture.

Entre la facilité pour pondre sans effort et la fécondité laborieuse, voire douloureuse, il y a un abîme d’incompréhension pour les esprits qui cogitent. C’est une femme à couture rare, et quand elle a une idée, il ne se passe rien. Esprit d’une sécheresse supérieurement sec, en réenchantant le concept du linge qui pend sur un fil, une compréhension de la mode sans sentiment, ni enthousiasme, ni idéal et ni profondeur ; spartiate comme ses chaussures, une créatrice à « l’emporte-presse ».

Tous les égouts sont dans la nature, mais pour Hermès, c’est un comble, aux yeux de l’esprit la sensation insupportable de deviner un message peu ou prou compréhensible. Que l’on me passe le mot, ce n’est finalement qu’une faiseuse de bric-à-brac mode, un Hermès low pour un Axel complètement piqué.
Anonymode

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