GUO PEI LE CORBEAU DU SI CHUAN
C’est comme un oiseau d’ébène qui induit la triste imagination d’un sourire chinois. Voici le grave et sévère décorum de la déconvenue, la vision lugubre du corbeau errant loin du rivage de l’Empire du Milieu… de la nuit. Une collection impériale au rivage plutonien, dans la prison de la cité du même nom, Guo Pei nous donne la Chine dans sa sinistre rétrovision d’un monde si isolé et si agoraphobe. Quel connaît mal le pays qui l’accueille !
La maison de la « Rugo » Pei retombe dans ses travers qui vous empêchent de voir une collection simple et sans débauche d’agents de troc. Voilà la cible et les oiseaux de Hitchcock qui annonce le malheur et qui fondent sur nous comme le ferait ces oiseaux déplumés qui avouent sans ambages leur déchéance. Le paon à l’air de se plaindre, au milieu des rossignols qui chantent si bien dans la haute couture, mais la profession est ainsi, tranchante comme la lame d’un Katana qui se frotterait à une soie de Lesage.
Oiseau jaloux qui devrait se taire au lieu d’envier la voix du rossignol. Le corbeau sert pour le présage, tandis que la corneille alerte par une chronique sur une couture en errance des « Vamps Pire » du milieu. La foudre vient toujours du haut mais la lapidation provient toujours de la base.
Anonymode