FAST FASHION KILLS THE ENVIRONMENT
La « Fast Fashion » est une industrie qui vous propose de nouveaux vêtements tous les jours, mais les stocks constitués par les invendus constituent un danger pour l’environnement.
Zara, Primark, H&M constituent effectivement des stocks impressionnants de vêtements (H&M produit notamment de 550 à 600 millions de pièces par an). Seuls à ce jour 1,3 millions est traités et recyclés. Aussi est-il urgent, dès la conception, de penser à la gestion de leur recyclage et de leur seconde vie qui fait encore défaut quand on sait que toutes les pièces sont loin d’être réemployés.
Il faut savoir que les pesticides sont, d’une part, nécessaires pour la culture des matières premières végétales. Les produits auxiliaires pour les phases de filature, tissage et d’ennoblissement ne sont pas en reste. Les teintures impliquent nécessairement d’immenses consommations d’eau sans parler des rejets dans l’environnement en cas d’absence de stations d’épuration.
En outre, les déchets de la confection, poussières inhalées par les ouvriers, ou les techniques de sablage des jeans sont autant d’éléments polluants. L’utilisation de lessives et d’eau pour l’entretien des vêtements et les tonnes d’invendues envoyés dans des incinérateurs ou jetés n’importe où restent très polluant.
Tout cela a des répercussions sur l’environnement car cela génère des tonnes de CO2 mais cela consomme aussi de grandes quantités d’énergie plus ou moins impactantes. Les produits chimiques utilisés se déversent dans les cours d’eau et polluent les rivières et les nappes phréatiques. D’ailleurs celle-ci arrive juste derrière l’industrie du pétrole en matière de pollution de l’environnement.
Que peuvent faire ces chaines mondialisées pour améliorer et repenser la seconde vie des vêtements ? Ont-elles vraiment un intérêt à le faire à l’avenir ? N’y a-t-il pas le risque que cela se traduise par davantage de coûts et moins de marges pour elles ? Toutes les chaînes mondialisées de mode prennent le sujet du développement durable très au sérieux, avec plus ou moins d’actions concrètes et/ou pertinentes à la clé.
Certains événements comme celui du Rana Plaza en 2013 les ont mises plus que jamais sous les feux des projecteurs ces problème, et les marques aujourd’hui repenses leur stratégie pour les consommateur de demain plus avertie au titre de l’environement et plus concernés.
La suite demain…..
Anonymode