DIOR LA MANCHE CHIURI
Un immense Dé recouvert d’un damier de miroirs et de carrés noirs dans les jardins du musée Rodin. Un décor tout en noir et blanc, comme un jeu « d’échec et bath » un damier plus dîmier pour la marque. Sous la structure, au beau milieu, en suspension, des cages d’oiseaux et des sculptures surréalistes. Ici, un nez géant qui respire le luxe et le parfum de la création. La Vicomtesse pensa voir le sien avant son opération, un tarin de tapin. Il y a aussi une main, celle de Dieu peut-être ? Plus loin, une oreille pour écouter les échos du musée Rodin et de la création inhérente au lieu.
L’imaginaire, c’est ce qui tend à devenir réel, nous dit Maria pas ses messages, et c’est le leitmotiv de la nouvelle reine de Rome à Paris. La louve avec le Seigneur des Arnault feront de Dior, sans aucun doute, une marque emblématique du 21ème siècle. Le déclin de la Haute Couture ira de pair avec l’affirmation de la culture latine, elle-même étant la synthèse de toutes les influences que l’Europe aura vues se croiser. Un monde merveilleux qui s’offre à nous. Enfin, Dior est de retour sur les grands échiquiers du monde de la mode et de la couture. Il était temps.
La Vicomtesse, qui ne connait Vasarely que depuis qu’on a démonté la façade de RTL en face de son appartement, me dit qu’elle avait trouvé que la collection ressemblait au logo de sa vieille Renault. Normal, lui répondis-je, c’est Vasarely qu’il l’avait dessiné quand il était chez Havas en 1972. Mais, entre la Vicomtesse et Cindy Tropforte, les deux crétines semblaient vivre en bonne intelligence, et continuaient leurs palabres durant le spectacle le plus en vue de Paris.
Anonymode