COMME DES SAXONS

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C’était l’un de ces après-midis ensoleillées de la fin septembre, de l’été indien à Paris, où les reflets magiques s’emparaient des ponts de Paname pour les faire briller sans vergogne. Et voici la déferlante non érotique, d’un semblant de prodige, pas vide de création, mais sans création, avec un sentiment d’être dans un cabaret, de ces nouveaux dieux qui produisent les rêves de kérosène et marchent sur « laud » à la manière d’une certaine promenade biblique.

Je ne peux m’empêcher de penser à ces délicieux couturiers, d’autrefois, magnifiant la femme. La Fashion Week de Paris, apicultrice de bimbos, continue à peloter son « essaim » laissant « MeToo » sur le pavé.  Je pense que je vais monter un compte « bidon » que j’appellerai « Bibendum » ; pour une collection certainement financée par le bonhomme Michelin et sa savante mutation génétique de la vision et des couleurs de Kandinsky.

Peut-être, un autre message caché sur la maternité… où la femme s’élève ? Car elle tient dans ses mains l’œuvre de l’avenir et celle de l’humanité. La fonction, qu’elle accomplit, est la plus haute, la plus noble, la plus difficile de toutes les fonctions. Quoi de plus noble que de concevoir un enfant, de le porter neuf mois dans ses entrailles, de lui donner la vie au risque de perdre la sienne, de l’allaiter pendant plus d’une année, de l’élever, de l’instruire, de discerner ses qualités, de reconnaître ses défauts, de former son caractère, son cœur et son esprit ? Et, pour comme des Garçons, avec la couleur, une vraie histoire, nous diront les journaux florentins de demain.

FM