CHRISTOPHE JOSSE COUTURE
C’est le charme des départs, de nous basculer dans l’inconnu et de creuser au sein de la trame du temps une déchirure bénéfique. Si la poésie est indépendante, c’est à cause de son caractère d’universalité, et elle assure l’intériorité au poète qui ne doit jamais renoncer à jouer son rôle. « Welcome back », Monsieur Josse, et ras-le-bol des tenues de femmes à moitié nues, qui font de nos filles et de nos femmes des demi-mondaines, vulgaires, et calquées sur les égéries de la télé-réalité, qui restent des folles extra-ordinaires, et fatales, et qui nous font frôler l’abîme du néant.
Christophe, pendant cinq ans, a chercher à renouveler son regard sur la mode, et se rallie au flux de l’histoire en participant activement à ses changements en cours. La femme souhaite, comme ma fille, être une femme forte, mais aussi très romanesque, et sera capable d’arracher le cœur de l’homme sur lequel elle aura jeter son dévolu. Créateur d’une esthétique délicate et sensuelle, Christophe invente le néo-classicisme subtil, dynamique et contemporain. Il est partit pour revenir transformer en un Christophe Himeros.
Un esprit trop réaliste aura beaucoup plus de mal à créer puisqu’il n’ouvre pas totalement son cœur à l’imaginaire, un couturier en pleine réinvention de la couture, dans une direction non exploitée mais, surtout et enfin, le romantisme est de retour. La couture se résumait jusqu’alors à la « Tapineuse de restos routiers », alors que nous voulions de la « Madame de Renal » version 2018. Christophe Josse se transforme en un « Château Brillant », et, quand à la fin, il est venu saluer, j’ai vu un « St Sorbier » tout en pudeur. Une clôture de la Fashion Week de Paris tout en délicatesse et en finesse, nous adorons !
Anonymode