UN MAXWELL NOMMÉ DÉSIR

Il a sculpté sa réputation, comme sa couture, autour de la rigueur du Gaga, et pas étonnant que celle-ci soit devenue sa première cliente. L’ancien titulaire d’une licence en photo communication d’Austin, diplôme inventé pour lui exclusivement, viendra conforter sa couture à la mini (et bien oui la Austin mini). Il connut une grande notoriété, de manière quasi instantanée, après que la Gaga, une indécente de lit, ait porté sa robe sur le tapis rouge des Oscars, et après la robe en morceaux de viande qui l’eut « crue »

L’homme est discret de cette discrétion que les Texans cultivent pour en faire leur marque de fabrique LVMH, (non, je plaisante !) Il arrive avec ses lunettes et singe Albert Elbaz. Ses présentations sont toujours très fréquentées, car il habite là où ses clientes « bobos du Texas » habitent : New York Upper East Side.

Une collection clin d’œil, entre les rues de Harlem et de la cinquième Avenue. Il lance des images et se fout de qui comprendra, c’est lui l’artiste un point c’est tout. Des clichés embrumés d’une Lady plutôt sulfureuse, arborant une robe rouge d’un éléphant cela trompe énormément.

VOICI LE PIC DE CADENTE

Comme un masque japonais issu d’une mutation génétique du théâtre NÔ et d’un tyran, voici un drame hasardeux dans le détail où l’on ne peut rester indifférent au pathétique d’un nippon oubliant les valeurs de la symbolique du mont Fuji, là-même, où l’origine du soleil se traduit par « l’Empire du soleil levant », n’aura pas raison d’être un abcès nauséabond. Un « Yoko Hama » de tissu pour une couture hors de la mémoire et du génie, un organza venu du Japon et décliné en plus de 400 teintes différentes pour une inspiration mode des robes de Cristobal Balenciaga, Lee Bowery ou encore Sailor Moon, nous dit le célèbre journal en Vogue sans jamais prononcer le nom de la vraie créatrice, Stella Cadente.

Il y a encore quelques semaines, Tomo Koizumi plus Zutiste que Zumi, vivait dans la plus grande inconnue à deux équations, et à deux pas de Tokyo là où il réalisait des costumes pour des vedettes nippones, les plus discrètes de la planète, voulu jouer du gong car les bons gongs font les « bonzes amis », se faisant repérer sur Instagram par Katie, Grande British journaliste de la morbide Albion qui va lui permettre le vendredi 8 février de présenter son tout premier défilé à la Fashion Week de New-York organisée par le non moins fumeux Marc Jacobs…

MARC JACOBS 2020 N.Y

Aujourd’hui, le nouveau président de la CFDA (The Council of Fashion Designers of America, Inc.) toujours en association avec la Wintour, qui couchait déjà à 17 ans avec les clients de son père venus en weekend et trouvant ainsi un job qui lui n’était pas « blow », vient de dévoiler une collection qui est une copie d’Alessandro Michele pour Gucci, mais l’intéressé dira que ce concept « d’arsenic et de vieilles dentelles » est tendance. Un designer doué seulement en 140 caractères, un poète de moche qui nous donne sa prose en « vers », une nature moyenne qui aspire au grand sans pouvoir jamais l’atteindre, et qui fuit la vulgarité sans pouvoir lui échapper. Bref, un Américain !

Un US burger en édition limitée surtout pour le cerveau et plus viandeur que couturier, essayant de nous faire avaler un vin de messe périmé que l’on aurait versé dans la chaussure d’une Vicomtesse qui couve une blennorragie aigüe. Une « fast foutre fashion» qui a copié des créations, par manque de temps, pour donner au final un faux Kering complètement singé pas « King » mais complètement « Kong »…