Catégorie : FASHION WEEK MILANO 2020
GUCCI, BALANCE TON QUOI
Un sablier qui caracole en tête dans le temps Gucci ; celui qui s’affole, le temps qui expire pour qu’Alessandro Michel se souvienne en regardant ce pendule en métal aux lourds contrepoids suspendus par sa tige au milieu des invités. Une image sur la planète et le temps qui passe devant nous, peut être ! Mais aussi un message qui nous dit : « je me souviens de toi couture de tous mes rêves, je me souviens de toi, et par cet auguste pendule, patiné et griffé par les ans, qui représente le temps qui est passé si vite pour notre génération, je vois s’enfuir la Haute Couture et disparaître… »
Un balancier d’une horloge en hiver qui compte les pas de son passé, et, de sa grande aiguille qui frémissait au début de la création, et hésitait, lorsque la jeune fille/garçon de la demeure attendait la visite du couturier et viendra lui rappeler que les années 70 sont de retour. Les éléments caractéristiques de l’esthétique notamment les charmants effets de couleurs, et les graphiques attrayants avec un sens du mystère sur le genre ont donné naissance à une ligne qui ré-interprète les styles classiques du vêtement des bourgeoises de Neuilly.
ET ARMANI CRÉA LA FEMME
Et « Armani… créa la femme ». De sa grâce redoutable voilant à peine l’éclat d’un ange, voici l’abondance des robes de mousseline, j’admire et je vibre de sa passion du métier, et comme un fil de soie qui divise le moment il m’emporte au firmament de la Fashion Week de Milan. Entre l’ombre et le soleil, la sagesse je regarde l’or léger que les modes murmurent et qui font sonner mon âme comme pour toucher l’aire pur des îles Gili de mon doigt, divine durée qui ne compte pas les secondes s’égrénant, mais qui les dissimule dans un bonbon où s’accumule tout l’arôme de la couture à la milanaise.
Une collection pour la terre de Giorgio Armani, fortement liée à notre planète, c’est la mode. Les bruns de la terre avec des touches de bleu dans différentes nuances, de gris et de rose clair composaient la palette d’une collection qui voulait célébrer la beauté de cette planète. « C’est ma façon de me souvenir de tous les éléments naturels et de leur importance « , a expliqué Armani en coulisses. « Nous n’avons qu’une seule planète, alors je veux lui rendre hommage à ma façon. » Il a injecté l’énergie des indigènes en retravaillant les codes » j’ai senti que lorsque tout le monde bouge dans la même direction quelque chose se passe.
VERSACE LE VIVRE DE LA JUNGLE
Impressionnante la foule pour le défilé Versace ! Je faisais patiemment la queue avec les collectionneurs de sonnerie pour portable à la con, quand une jeune fille de l’organisation m’a reconnu et est aimablement venu me chercher pour me placer afin de ne pas attendre dans la file et je lu sur le siège « Anonymode ». Voilà une marque d’attention que Paris ne peut donner et que je n’oublierai pas. La première partie du défilé de la plus botoxée des créatrices, certains l’appellent ici (Siliconne Manie) était plus clubbing à la Slimane qu’autre chose, mais à la seule vue de Miss Lolo, les invités, tous recalés de Secret Story car trop cons pour y participer, se bousculent pour attraper la vidéo qui fera le buzz de la Fashion Week de Milan…