BREAKFAST AT TRUMP’S TWISTER

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Le géant mondial du luxe LVMH, propriété du Seigneur des Arnault, souhaite mettre la main sur le joaillier américain Tiffany, célèbre pour ses bagues de fiançailles et ses diamants, mais aussi ses précieux. La maison, qui a le monde à l’horizon, et de nombreux chemins qui lui reste à arpenter à travers les ombres du luxe, jusqu’au bord de la nuit, mais surtout, jusqu’à ce que les étoiles soient toutes enfin éclairées par tous les diamants de la terre, continue sa colonisation.

Des diamants sur canapé, et quelque jours auparavant, nous nous étions posés la question de savoir comment le Seigneur puisse supporter la fréquentation de cet inculte de Donald Trump ! Lui qui dit de François Pinault, que le seul diplôme qu’il a, à son actif, est son permis de conduire, on peut donc s’imaginer ce qu’il doit dire de Trump dans les salons feutrés de l’avenue Montaigne.

Rencontrer Donald et pourquoi pas Mickey pendant que vous y êtes ! C’est une torture pour le maître du luxe, mais pourquoi pas un « Breakfast at Tiffany’s ». Il fallait une bonne raison pour que le Seigneur puisse supporter cette intelligence mycosée de Donald. Aujourd’hui, nous avons la raison, le prince veut mettre la main sur le joaillier Tiffany, dont le vaisseau amiral jouxte la Trump Tower sur la 5e Avenue. Voici donc ce mélomane à l’intelligence suprême, supportant les billevesées de ce mono-neuronal du pays le plus puissant de la planète, dans une usine du groupe au fin fond du Texas. Même le personnage de Disney aurait fait une demande au gouvernement américain pour changer de nom.

Tiffany capitalisait près de 11,90 milliards de dollars à la clôture de Wall Street ce vendredi. Un rachat par LVMH constituerait une des plus grosses acquisitions du groupe Français, et finalement, le trésor de guerre constitué pour le géant Français dans le but de racheter Chanel servira à quelque chose.

L’acquisition de Tiffany renforcerait la présence de LVMH dans la joaillerie avec sa marque Bulgari, rachetée pour 5,2 milliards de dollars en 2011, et fera face à Cartier et Van Cleef & Arpels, le principal concurrent du groupe Suisse Richemont.

Fondé en 1837 par Charles Lewis Tiffany, le joaillier new-yorkais a ouvert sa première boutique dans le sud de Manhattan et le groupe, qui est entré en bourse en mai 1987, a été racheté pour 104 millions de dollars en 1979 par l’entreprise de cosmétiques Avon Products.

Déçu ne pas pouvoir suffisamment capitaliser sur la réputation de Tiffany, popularisée par le roman « Breakfast at Tiffany’s » de l’écrivain américain Truman Capote, Avon a revendu la société cinq ans plus tard pour 135 millions de dollars à un consortium d’investisseurs emmené par William Chaney. Voilà une information qui redistribuera les cartes du luxe dans le monde, un New Deal pour les USA, cela fait sens.

Anonymode